Le clafoutis. Voilà un nom vraiment pas glamour. Ca sonne comme si on avait touillé trop fort dans un saladier et repeint la cuisine… On pourrait l’appeler « tian », mais bon, ce n’est pas trop fashion non plus. Tant pis, ce sera clafoutis.
Je suppose que chaque famille a sa recette de clafoutis. La mienne, c’est celle de ma grand-mère paternelle, elle nous fait souvent des clafoutis aux mirabelles ou aux quetsches. Deux options se présentent : si l’on est en saison, on utilise des fruits frais, entiers. Hors saison, on opte pour des fruits en bocaux (mis en bocaux par ma mère-grand, évidemment). Dans le premier cas, il y aura des noyaux. Dans le second, non, mais on retrouvera les peaux, qui ont la fâcheuse tendance de se séparer de la chair du fruit.
Dans les deux cas (noyaux ou peaux), ces petits machins me gênent un peu, je dois le dire.
Pour mon père, un clafoutis c’est aux cerises, et avec les noyaux. Bein moi je n’aime pas. J’aime les cerises fraîches, pas en dessert. Et j’aime le clafoutis sans noyaux. Alors je le fais aux pommes, aux poires, etc. (et mon père, en puriste, me dit que ce n’est pas un clafoutis).
J’ai essayé avec des mûres, mais il y a trop de pépins.
Cette fois, j’ai testé avec des myrtilles, des « brimbelles » comme on dit chez nous. C’est beau, hein ? Eh bien, c’est officiel, le meilleur clafoutis, c’est celui aux myrtilles. Voilà. Pour la recette, je vous invite à consulter ce billet. C’est ultra-facile à faire.
Vous avez vu, sur la photo, les deux strates aux textures différentes ? J’adooooore. Le fond est assez dense, un peu « ciré », style far breton, et le dessus un peu plus mou, façon oeufs au lait, presque. Et quelle couleur !
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