C’est avec grand plaisir que j’ai redécouvert le terroir du Comté lors d’une journée découverte autour d’une dégustation et d’un atelier de cuisine. Je n’avais jamais eu l’occasion de participer à une dégustation de Comté. Nos sens sont sollicités pour décrypter toutes les subtilités de ce fromage riche en nuances. Regarder, sentir, goûter…
Il s’avère que sa palette aromatique est très subtile et dépend de multiples critères, saisons, terroirs et vieillissement. Un Comté à pâte blanche est un Comté d’hiver fabriqué lorsque les vaches restent à l’étable et sont nourries avec du
foin (mais attention pas avec n’importe quel foin, celui de leur terroir). Celui à pâte plus jaune est un Comté d’été. Nos Montbéliardes broutant généreusement les plantes fraîches riches en carotène. L’origine du lait imprime ses arômes dans le Comté, selon la région de production, son goût peut être différent.
Claire Perrot a su nous faire découvrir toutes ces subtilités. Un enseignement qui permet d’affirmer ses préférences.
C’est dans une ambiance décontractée mais affairée que la journée s’est poursuivie avec Gontran Cherrier et Benjamin Darnaud, un duo plein d’enthousiasme et de dynamisme. Au menu, mille feuilles de pain d’épice au Comté, avocat et concombre, tarte fine au comté, oignons rouges et anchois et pour finir un burger Comtois au veau. Chacun a mis la main à la pâte. Le burger a remporté un franc succès, c’est certain ça change de M***O ou Q***K… et si le vrai burger était franc-comtois ?
Mayonnaise au fouet… et pains au paprika faits par Gontran Cherrier.
La main à la pâte…
Et pour ne pas ce quitter sans une dernière explication de taille, je vous suggère de visionner ce petit film qui vous explique la légende du
Comté.
En plus vous aurez le choix du narrateur !
D’autres blogs en parle… ça se passe chez Pascale et Anne,
Je vous avais déjà présenté le Comté… c’est ici.
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