Le pain perdu. C’est un dessert magique : du pain dur qui retrouve son moelleux en y gagnant un goût fabuleux. Ma mère nous en faisait souvent lors des froides soirées hivernales, je me souviens encore du croustillant de l’extérieur et du moelleux de l’intérieur, de l’odeur qui régnait dans la maison… Ce sont des souvenirs merveilleux.
Pur réussir du pain perdu (ou pain doré), il ne faut ni lésiner sur le beurre, ni sur le sucre.
Si vous avez du sirop d’érable et/ou des flocons d’érable (merci Maryse) sous la main, n’hésitez pas, c’est un petit « plus » absolument savoureux.
Le pain perdu de ma maman était toujours à base de pain (de baguette), mais le pain de mie et la brioche conviennent parfaitement aussi.
Pain perdu brioché aux flocons d’érable :
1/2 litre de lait
3 oeufs
100g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 bonne cuillère à café de rhum
1 cuillère à soupe de sirop d’érable
de la brioche tranchée (ou du pain de mie ou du pain rassis)
des flocons d’érable
Dans un saladier large mais pas trop haut, fouetter les oeufs avec les sucres. Incorporer, en fouettant, le lait, le rhum et le sirop d’érable.
Faire chauffer un peu de beurre dans une poêle antiadhésive.
Tremper très rapidement une tranche de brioche dans le liquide, déposer dans la poêle et faire dorer des deux côtés. Renouveler l’opération avec les autres tranches.
Servir les tranches chaudes, décorées de quelques flocons d’érable ou tout simplement poudrées d’un voile de sucre.
Voilà un goûter simple et délicieux. Le rhum ajoute, à mon avis, une petite touche indispensable. Si vous ne souhaitez pas en mettre, vous pouvez augmenter la dose de vanille ou remplacer le rhum par de l’eau de fleurs d’oranger.
Sinon, le pain perdu est idéal pour les « repas libres » du dimanche soir