Recette de « Dans la Cuisine de Sophie » (Voir son site ici)
Nous y sommes ! Aujourd’hui, je vous emmène au coeur de Moscou pour une visite du Kremlin et de la place Rouge. Après je vous proposerai un plat typiquement sibérien pour affronter les températures les plus glaciales.
La place Rouge, dans l’idée que je m’en était faite, c’était un lieu immense, couvert de dalles et sans rien autour.
Erreur… La place Rouge est bien au centre de Moscou, grande mais sans ostentation, pavée et bordée de l’enceinte du Kremlin, de la cathédrale Basile le Bienheureux et du Goum.
Néanmoins, la vision est quand même impressionnante et j’imagine que vide, elle prend encore plus de puissance.
J’imaginais aussi l’intérieur du Kremlin construit comme une forteresse avec des passages étroits et des bâtiments inspirés du moyen-âge. Je me suis retrouvée devant de grands allées aérées avec des bâtiments de différents styles. D’ailleurs, voici l’endroit où travaille le Président.
Un peu plus loin, il y a un bourdon qui manifestement est le plus grand du monde, sauf que trop lourd, il n’a jamais pu servir.
En descendant légèrement j’ai pu admirer des sculptures de glace représentant les principaux monuments de Moscou et bien sûr les cathédrales, de purs bijoux orthodoxes dont je ne pourrai vous montrer que l’extérieur, les photos étant interdites à l’intérieur. Dorures, décorations jusqu’aux plafonds, détails majestieux… Après un long moment à regarder intensément ce lieu pour mémoriser le plus possible ces images dans mon esprit, la nuit a commencé à tomber vers 16h00. J’ai beaucoup aimé cette vue donnat sur la Moskva.
Sortie de l’enceinte, je suis repassée devant le momunent aux morts où la relève s’effectue toutes les heures par de jeunes militaires volontaires, c’est un honneur de pouvoir être ici. Le rythme est cadencé, les pas sont précis, les visages sérieux. Un moment intense.
En retournant sur la place Rouge, le Goum est maintenant illuminé et les musiciens en tenue de père noël bleu jouent du jazz. Je profite du moment pour boire un chocolat, mon voisin de table aura pris des petites tartines toutes fraîches.
Plus tard, j’aurai l’occasion de déguster des pelmeni, une sorte de raviolis ressemblant à des tortellenis composés d’un mélange de viandes et servis avec de l’aneth et de la crème double. Mais ils peuvent aussi servis dans une soupe. Un vrai plat d’hiver, populaire, un peu « rustique » mais savoureux. Je vous laisse avec la recette, la prochaine fois ce sera le dernier épisode, nous partirons dans la ville faire les boutiques, notamment au marché aux puces.
Pelmeni
Pour 6 personnes
1 kg de farine
1 oeuf
1/2 litre de lait
400 g d’épaule hachée de porc
400 g de haché de boeuf
2 échalotes
1 oignon
1 gousse d’ail
1/4 de botte de persil
1/2 botte d’aneth
de la crème, double si possible
sel, poivre
Préparer la pâte.
Dans un saladier verser les 2/3 de la farine, y casser l’oeuf et ajouter petit à petit le lait tiède en mélangeant le tout. Ajouter petit à petit le reste de farine et travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle soit ferme et lisse. Si nécéssaire, ajouter la farine jusqu’à ce que la pâte ne colle pas. Mettre en boule, couvrir d’un film et laisser reposer dans le réfrigérateur pendant 1/2 heure environ.
Préparer la farce.
Emincer très finement l’oignon, les échalottes, l’ail et le persil. Ajouter les viandes hachées, saler et poivrer. Bien mélanger afin d’obtenir une farce homogène.
Confection des pelmini.
Etaler la pâte sur une couche de 3 milimètres environ et découper des cercles de 5 cm de diamètre à l’emporte pièce. Placer un peu de farce au centre du cercle de pâte, plier en deux pour former des 1/2 lunes. Bien appuyer puis coller les deux extrémités pour former un « tortellini ».
Cuisson et finition.
Faire cuire les pelmini dans un grand volume d’eau salée, c’est prêt lorsqu’ils remontent à la surface. Egoutter, accompagner de crème et de quelques pluches d’aneth.
Précision.
Les plemini peuvent très bien se congeler plusieurs mois. Ne pas oublier de bien les fariner afin qu’ils ne collent pas entre eux. Pour les cuire, pas besoin de les décongeler, il suffira de les jeter dans l’eau bouillante et attendre qu’ils remontent à la surface.
Vous avez loupé les précédents épisodes de mon épopée gourmande en Russie ?
Retrouvez-les ici…
N°1 : le chocolat
N°2 : le saumon
N°3 : les roulés d’aubergine à la géorgienne
N°4 : les blinis du petit déjeuner
N°5 : le plov