Voici donc le 500ème billet publié sur ce blog en 5 ans 1/2. La prof de maths que je suis ne peut s’empêcher de calculer que cela correspond à peu près à 91 billets par an, soit environ 1 billet tous les 4 jours. A mon grand regret, la fréquence de mes publications a bien diminué ces derniers temps. Eh oui : après plus de 10 ans en collège, je dois avouer que ces dernières années j’arrivais en cours un peu en « free style »… Mais là, avec mon arrivée au lycée, je ne chôme pas, c’est le moins qu’on puisse dire
Oh, je ne me plains pas, au contraire, c’est chouette d’expliquer des dérivées, de tracer des paraboles ! [nan je ne suis pas dingue, c'est juste que j'aime mon métier, c'est tout]
Aujourd’hui, je vous présente une nouveauté, une recette inédite, celle du Stollen. Plus précisément du MarzipanStollen. C’est-à-dire avec de la pâte d’amande dedans. Parce que c’est encore meilleur avec.
J’ai découvert le Stollen en 1990, lors de mon premier séjour en Allemagne. J’adooore le Stollen. C’est un dessert beau et bon (ça me rappelle une chanson de Jacques Brel, ça, « beau et bon à la fois »). Mon père adooore le Stollen. Mais : (1) ceux du commerce coûtent pas mal cher, (2) ceux du commerce contiennent des ingrédients aux noms étranges (glutamate monosodique de jesaispastropquoi – ça pousse sur quel arbre, ça ?), (3) le fait-maison dépasse généralement de loin l’industriel. Alors j’ai décidé de faire mon Stollen moi-même.
Et comme je suis une dingue des desserts (et perfectionniste en plus), j’ai effectué au préalable une enquête minutieuse en étudiant les recettes de Stollen des grands chefs (Christophe Felder en propose deux différentes, Christine Ferber une autre, etc.). J’ai rassemblé le tout dans un tableau excel, et j’ai fait une moyenne de tous les résultats. Voici donc ma recette personnelle de Stollen, en exclusivité sur Sucrissime.com.
Stollen
(pour 2 pièces)
Farine : 450 g
Sucre : 65 g
Beurre mou : 160 g
Lait tiède : 15 cl
Levure de boulanger : 1 cube (ou 2 sachets de levure déshydratée)
Jaunes d’oeufs : 2
Blanc d’oeuf : 1
Eau : 0,3 cl
Raisins secs : 200 g
Ecorces d’Orange confites coupées en petits cubes : 75 g
Pâte d’amande blanche : 1 paquet
Rhum brun ou ambré : 1 cuillérée à soupe
Sel
Vanille
Pour l’enrobage :
Beurre fondu : 100g
Sucre glace : 50g
Cannelle (facultatif)
La veille : Remplir un saladier d’eau chaude, ajouter le rhum, y déposer les raisins et les laisser gonfler pendant au moins 12 heures.
Le jour même : Dans le bol du robot muni du crochet « pétrin » (ou bien dans un grand saladier), mélanger la farine, le sucre, le beurre, le lait, la levure de boulanger, les jaunes, le blanc, les raisins secs préalablement égouttés, les écorces d’orange. Ajouter une grosse pincée de sel, et de la vanille. Pétrir longuement. Si la pâte est trop dure, ajouter l’eau petit-à-petit.
Séparer la pâte en quatre morceaux. Former quatre boudins avec ces morceaux. Déposer deux boudins sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, en les espaçant suffisamment car la pâte va gonfler. Couper la pâte d’amande en 4 (on obtient 4 longs bâtonnets) et enfoncer légèrement deux bâtonnets dans chaque boudin (comme 2 barres de chocolat dans un pain au chocolat). Recouvrir les deux boudins avec les deux boudins restants. Laisser lever pendant au moins 2 heures. Préchauffer le four à 180°C. Enfourner pendant 45/60 minutes (le temps de cuisson dépend de votre four).
Sortir les Stollen. Les badigeonner, encore chauds, de beurre fondu. Les saupoudrer immédiatement de sucre glace (éventuellement mêlé de cannelle).
Une fois refroidis, enveloppez-les dans du papier aluminium, et patientez (si vous arrivez à résister !) pendant au moins 24 heures, le Stollen n’en sera que meilleur.
Bon, je dis ça, mais je n’ai réussi à patienter que 8 heures : l’odeur était irrésistible, alors quand je me suis levée le 1er janvier, j’ai craqué
J’avais fait deux gros bâtonnets de pâte d’amande, comme vous pouvez le voir sur les photos, mais ce serait certainement encore meilleur en les recoupant, donc c’est ce que j’ai écrit dans la recette.
Comme j’étais dans les Vosges, et que le robot là-bas est peu puissant, j’ai dû ajouter plus d’eau (pour ne pas griller le moteur), donc ma pâte s’est un peu trop étalée. Bah, pas grave.
On peut aussi incorporer à la pâte des écorces de citron confites, des amandes, des dattes… mais j’ai choisi une version « basique ».
Verdict : uuultra-bons, ces MarzipanStollen ! A refaire, c’est sûr.
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