Il ne suffit pas de le regarder et de sniffer humer, il fallait se lancer et cuisiner ce fantasme de foodista j’ai nommé le yuzu. J’ai décidé de cuisiner 2 plats, l’entrée et le dessert. J’ai cogité, j’ai étudié la question longuement en me plongeant dans le livre » Le yuzu 10 façon de le préparer » d’Elisabeth et Hisayuki Takeuchi aux Editions de l’épure dont je vous parlais déjà ici. Et puis finalement je suis partie sur 2 recettes simples, une alliant ce fruit à la coquille St Jacques et l’autre en crème brûlée. Les recettes suivent. Tout d’abord, j’ai fait un reportage photo sur la dissection, l’effeuillage du yuzu, réalisé religieusement dans les effluves parfumées que génèrent ce fruit ; un vrai plaisir à préparer. C’est comme une mandarine à grosse peau à la couleur d’un citron et aux effluves de pamplemousse. Ces 3 parfums d’agrumes que l’on connait se réunissent dans ce fruit, une merveille.
Le yuzu zesté pour la crème brûlée, l’odeur volatile de ces zestes m’ont beaucoup plu.
Et puis arrive le moment où il faut enlever la peau, elle s’enlève très facilement comme une mandarine en une seule fois. Le fruit est petit recouvert de filaments blanc, un peu sec mais c’est peut-être du au long voyage qu’il a effectué.
Le yuzu a une chaire très claire, doucereuse et est remplie de pépins minimum 3 par tranche, la peau est assez épaisse. J’ai récolté la maximum de pulpe et de jus pour mon tartare de St Jacques.
Le yuzu est complètement désintégré et prêt à être cuisiné. Je vous avoue que j’ai eu du mal à jeter les pépins et la peau, mais à part essayer une plantation je ne vois pas ce que j’aurais pu en tirer. Recettes à suivre
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