Ma foi, il doit s’agir d’un cas de dédoublement de personnalité : « c’est l’histoire d’une brioche qui voulait être un kouglof… ».
Tout a commencé il y a quelques jours par une envie soudaine de brioche (non, je ne suis pas enceinte, et cela fait plus de 30 ans que j’ai des envies soudaines de desserts . J’ai téléphoné à mon grand-père maternel (pas celui qui fait sa sieste pendant le tournage du reportage sur les gaufres, l’autre) pour lui demander sa super recette. Mais il était absent.
Je me suis tournée vers ma référence suprême : le Petit Larousse de la Cuisine (offert par mes parents quand je me suis décidée à voler de mes propres ailes). Livre qui ne m’a(vait) jamais déçue. Je prépare ma brioche, je pétris, je laisse lever tout comme il faut blablabla, je cuis ma brioche, mais je trouve qu’elle ne gonfle que très très peu lors de la cuisson.
Moi qui voulais faire une jolie brioche comme celle dans la publicité « Vahiné, c’est gonflé ! », je me retrouve avec… un genre de gâteau.
Allons-bon, me dis-je, cela ne doit pas être mauvais, du beurre, du sucre, de la farine, du lait… Je coupe ma brioche, je la goûte, et j’ai l’impression de manger du kouglof (sans raisins, ce qui m’arrange car je n’aime pas trop ça). Sauf que, la bonne recette de kouglof, je l’ai déjà.
Je l’ai mangée, bien sûr, cette pseudo-brioche, elle était très bonne, mais ce n’était pas une brioche.
A refaire, mais en utilisant une autre recette, donc.