Tarte au chocolat et aux marrons à l’ancienne

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Trois jours plus tard, ça continue … Quoi ? Les grèves. Fidèle à ma nouvelle devise (“restons calme”, cf. previous post), je vois les choses du bon côté : la tension continue de monter à mesure que la température baisse – 1°C, m’indique un de mes nombreux orteils, la barbarie urbaine, d’ordinaire plus ou moins cantonnée au métro, se propage dans les rues, la guerre des vélib’ aura bien lieu … Peu m’importe, tout ça glisse sur moi telle la goutte d’huile sur la poêle en téflon.

Tout ce que je retiens, c’est que les grèves permettent de se barricader tranquillement chez soi, en toute impunité, puisque soit les cours sont annulés, soit on a un alibi imparable pour ne pas se bouger, soit les deux.
J’ai à peine émis un froncement de sourcil quand le panneau de la RATP m’a lumineusement suggéré - en vain, faut pas pousser non plus - une attente de 39 minutes pour me rendre au séminaire de gastronomie moléculaire (sur la crème pâtissière : si quelqu’un y était, un petit débriefing est le bienvenu).

Attendre vingt-cinq minutes un taxi ? de la rigolade.
C’est vrai que c’est assez drôle, en fait, de devoir supplier les chauffeurs de taxi – libres, d’après la signalisation communément admise – de bien vouloir : ralentir, daigner détourner le regard vers vous, petite chose à demi congelée, puis écouter le libellé de la destination. Là, c’est la vengeance du chauffeur de taxi : il est tout-puissant, il a droit de vie ou de mort sur le déroulement de votre soirée, qu’il exprime en toute simplicité, d’un rapide mouvement de menton. Une fois embarquée, le soulagement et la chaleur retrouvée sont tels que vous vous surp