De l’éloge du Spleen et des Cailles aux Groseilles.

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Un tout premier après-midi ensoleillé sur le Canal Saint Martin. (insérez ici les émotions qui vous parviennent instantanément). Millésimé 2008.

Du Kir à la mûre (tiens, petite envie d’une variation culinaire autour du Kir Royal? c’est par ici!)
des rires aux éclats, un crépuscule sur Paris, la ligne 4 et un morceau de graffiti d’Azyle. “You made my day” (puisque c’est au goût du jour..cf infra).
Et que vient faire le spleen dans tout ça?!
Si cette question vous affleure à l’esprit, c’est que vous ne considérez le spleen que dans son acception négative, synonyme de la ô combien avilissante “dépression” moderne.
Mais ce n’est pas de ce spleen là dont il est question, mais bien au contraire d’un spleen constructif, d’un spleen dompté, défiant, d’un moteur même.
En googlisant à défaut de belle encyclopédie littéraire, en dépît des heures passées - merveilleusement passées - à corner et noircir les pages de Charles B., on découvre que le terme est lié à la médecine, dans son acception de “mélancolie”: le terme grec “σπλήν” signifiant “rate”, et la rate produisant la “bile noire”(!), apparentée à la mélancolie et au malheur.
Mais Baudelaire en fera un terme bien plus noble, signifiant même, au delà de l’angoisse d’exister, la condition humaine elle-même. L’essence de l’homme.
Qu’on n’entende donc plus “mais qu’est-ce qui lui arrive? elle spleene alors que TOUT VA BIEN”…
Certes, “tout peut aller bien”, sans pour autant que le spleen soit interdit.
Il y aurait matière à disserter une nuit durant sur ce sentiment, le plus noble qui soit selon votre - peut être un peu trop poétique ce soir - interlocutrice.
Et ce n’est pas pour rien qu’un des plus grands “poëtes” (qui reconnaîtra le clin d’