Bye bye Bling bling : donuts clinquants glacés au pandan mais pas que

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Quelque chose m’a frappée. Pas vraiment frappée – de toute façon j’ai toujours une spatule cinglante dans la poche en cas d’attaque impromptue – mais frappée quand même : comme Sarkozy, je suis punie.

En effet, j’ai le très net sentiment de subir le même sort que notre petit tout petit chef d’Etat, qui a été, pouvait-on lire dans le New York Times de samedi, “puni pour toutes les bouffonneries médiatisées et peu présidentielles qui lui ont valu le sobriquet de ‘président bling-bling’ “.

Et oui, dure réalité. Lui se retrouve un peu con devant les résultats des élections locales, et moi je me retrouve un peu conne devant la page blanche de Word, et ce curseur clignotant qui hurle au désespoir.
Mes bouffonneries médiatisées – un peu quand même - et peu présidentielles – très peu, soit – me laissent K.O, essoufflée telle un chiot galeux, Ray Ban à terre, devant un amer constat : y a rien à faire, j’ai rien à dire.

Pétrifiée, mortifiée, horrifiée, le temps passe et mon clavier ressemble de plus en plus à un tapis de fakir à l’approche duquel mes doigts s’épouvantent (je sais pas si vous avez déjà vu un riquiqui épouvanté, c’est assez mémorable).
Jamais au grand jamais n’aurais-je soupçonné qu’un tel sort puisse s’abattre sur ma petite personne : je suis réduite à un mutisme assourdissant. J’ai bien pensé à engager Henri Guaino pour écrire mes posts